Sous une trame extrêmement romanesque se cache une... oeuvre autant historique que dramatique, reflétant le goût de la première moitié du XIXe siècle romantique pour le Moyen-Age. Cet ouvrage porte également la marque de son auteur, qui lui insuffle son sens de l'épopée et une incontestable dimension philosophique : le célèbre chapitre "Ceci tuera Cela", par exemple, montre comment l"imprimerie a pu supplanter l"architecture dans son rôle de témoin du passé. Mais cette oeuvre est aussi un immense bric-à-brac, un roman invraisemblable pleins d'approximations, de grotesque esthétique où fricotent l'horreur et le sublime avec ostentation, d'un fourmillement de personnages sommaires et d'effets mélodramatiques, mais qui, par le miracle du style, se transforme en chef-d'oeuvre éternel
Max P.
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